Un nouveau fait divers nous rappelle que les médecins sont devenus des cibles pour les patients et délinquants de tout poil (voir «Le Quotidien» du 12 décembre 2018). Cette fois, à Marseille, un confrère a été séquestré pour lui extorquer des prescriptions de traitements substitutifs. Nous ne pouvons pas rester inactifs vis-à-vis de cette situation qui met en lumière une politique peu efficace à l’égard des dealers.
Outre le soutien de l’Ordre du département d’origine (il y a eu une déclaration dans ce sens) qui souhaite l’aider financièrement, il est impératif que les représentants de l’Etat appréhendent les responsables de cet acte et agissent pour modifier de tels comportements.
Nous sommes en 2018, et nous voyons que des médecins peuvent sous les yeux de leurs patients être molestés, pris en otage. C’est une honte ! Cette escalade de violence est préjudiciable pour notre corporation, tout autant que pour notre Société.
Il est important d’agir rapidement pour ne plus entendre que des quartiers de Marseille, de Mantes-la-Jolie, de Saint-Denis sont devenus des zones de non-droit. La France est une démocratie, et le droit public doit être respecté sur l’ensemble du territoire !
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