Après six mois de retard, l’expérimentation du cannabis thérapeutique vient finalement d’amorcer un démarrage très médiatique avec, vendredi dernier, l’inclusion en présence d’Olivier Véran d’un premier patient au CHU de Clermont-Ferrand. Un lancement qui devait se poursuivre dès ce début de semaine dans l’ensemble des structures de référence impliquées dans l’expérimentation.
Au total, environ 200 services hospitaliers ou centres de traitement de la douleur répartis sur tout le territoire national ont été sélectionnées. Chacun est spécialisé dans tout ou partie des cinq types de pathologies visés par l’expérimentation : certaines formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes, certains symptômes rebelles en oncologie, les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapeutiques accessibles, les situations palliatives et la spasticité douloureuses des pathologies du système nerveux central (SNC), dont la sclérose en plaques (SEP).
Si la sélection des volontaires et la primo-presciption relèvent exclusivement de ces structures, les médecins généralistes peuvent éventuellement y adresser des patients. C’est pourquoi Le Généraliste vous propose ci-dessous une carte des centres de référence vers lesquels se tourner en France métropolitaine en fonction des indications. (À noter qu’Outre-Mer, quelques centres sont aussi impliqués, notamment en Guyane, à la Réunion ou en Martinique)
[CARTE] Centres de référence impliqués dans l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France métropolitaine
Partout en France, les généralistes volontaires peuvent participer au suivi de leurs patients, voire renouveler le traitement. Sous réserve toutefois, d’intégrer le registre national de recueil de suivi des patients après validation d’une formation en ligne de 2 h 30 - qui devrait être progressivement ouverte à 4 500 médecins et pharmaciens de ville accompagnant un des 3 000 patients qui devraient participer à terme à l’expérimentation.
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