Des vignettes de couleur pour signaler le taux de pollution de chaque véhicule seront aposées à chaque véhicule. Telle est la disposition phare des mesures "radicales" demandées par Ségolène Royal, lors de la présentation de son plan pour la qualité de l’air ce mardi. Mis en place à partir de janvier, ces certificats apposés sur le pare-brise, permettront de "favoriser les véhicules moins polluants", car les propriétaires de ces derniers auront des avantages pour l’accès ou la circulation en centre ville, à la discrétion des maires.
Les pastilles qui seront disponibles auprès du service d’immatriculation, seront gratuites les six premiers mois, payantes 5€ ensuite. Elles s’obtiendront sur la base du volontariat, selon la ministre de l’écologie, qui se veut fidèle à son principe de "l’écologie positive". "C’est une dynamique positive: c’est efficace parce que les gens vont faire leurs calculs et voir que c’est gagnant d’opter pour un véhicule moins polluants" explique Ségolène Royale, rajoutant que cela est bénéfique car "vous faîtes des économies d’entretien et d’essence, et que vous avez le stationnement gratuit".
En pratique, les véhicules seront classés de 1 à 6, des moins aux plus polluants (oxyde d’azote, particules), avec des couleurs différentes, selon le statut : vert en catégorie 1 (normes Euro 5 et 6 pour les véhicules à essence à partir du 1er Janvier 2011) ou gris en catégorie 6 (véhicule diesel ou essence avant décembre 1996). Les véhicules électriques sont "hors catégories" et auront une pastille bleu. Seul les véhivules avec Pastille pourront bénéficier des accès réduits.
Ce plan élaboré avec le ministère de l’Intèrieur, et héritier de " la pastille verte" des années 1990, avait été annoncé dès Février dans "la feuille de route" du gouvernement. Ce principe de la pastille qui est utilisé dans des pays comme l’Allemagne, le Danemark ou l’Italie, permettrait de notamment aux collectivités de gérer la circulation dans leurs centres urbains, grâce aux "zônes à circulation restreinte", que la loi sur la transition energétique leurs permet à présent de créer. L’objectif affiché est de lutter contre la pollution atmosphérique et notamment les particules fines, responsable chaque année de l’augmentation des maladies respiratoires et cardio-vasculaires, alors que l’OMS a récemment classé le diesel comme cancérogène certain.
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