Selon un nouveau bilan publié jeudi par l’Agence du médicament et des produits de santé (ANSM), 17 411 femmes avaient fait retirer leurs implants mammaires PIP à la fin du mois de décembre. Parmi les 30 099 implants retirés au total, 7 634 ont été classés comme «défectueux», soit un taux de «défaillance» de 25,4%, similaire à celui observé lors du précédent bilan réalisé fin septembre. Bien que la grande majorité des femmes (12 822) ait fait procéder à des retraits à titre préventif, des dysfonctionnements (ruptures ou suintement des implants) et des effets indésirables non détectés par les examens ayant précédé l'intervention ont néanmoins été observés dans 20% des cas.
Selon l'ANSM, les ruptures détectées sur des implants mammaires PIP suite à des signaux d'alerte sont survenues en moyenne 6,7 ans après l'implantation (médiane à 6,3 ans). Côté sanitaire, aucun nouveau cas de cancer du sein n'a été signalé depuis le dernier bilan qui faisait état de 74 cancers du sein survenus chez des femmes porteuses d'implants PIP, mais l'Agence relève qu'ils ne sont pas «reliés aux particularités des prothèses PIP». Un seul cas de lymphome anaplasique à grandes cellules, un type rare de lymphome, découvert en novembre 2011, a été retrouvé à ce jour chez une femme porteuse de PIP. Ce cas avait conduit les autorités sanitaires à prendre la décision en décembre 2011 de proposer un retrait préventif aux quelque 30 000 femmes porteuses de prothèses PIP, même en l'absence de signe clinique de détérioration de l'implant.
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation
Manger du poisson ralentit la progression de la sclérose en plaques