Attentats. À l’issue de l’attentat meurtrier qui a frappé Barcelone en plein mois d’août, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur a expliqué que la plupart des responsables de ce carnage étaient des patients psychiatriques. En fait, cette assertion demeure tout à fait juste car il ne faut pas oublier la situation des patients ayant des pathologies psychiatriques au sein de notre société.
Depuis plus de vingt ans, nos responsables politiques ont pris la décision de modifier les conditions de la prise en charge des patients suivis dans les CHS (centres hospitaliers spécialisés). Ainsi, il a été décidé de manière très arbitraire une réduction drastique du nombre de lits au sein de ces institutions.
En conséquence, nombreux sont les patients qui ont dû changer leur quotidien dans le « monde des actifs » ; c'est-à-dire vivre dans un appartement, et gérer leur budget. Bien que certains acteurs sociaux aident au mieux ces patients, la plupart ont perdu rapidement pied, et se sont trouvés dans la rue sans but et avec des ressources très limitées (faute de faire les demandes adéquates dans les temps voulus).
Cette population qui évolue de manière chaotique dans la rue est une population non seulement fragile, mais très vulnérable. De ce fait, il est facile de comprendre les facilités que peuvent avoir certains fanatiques religieux pour les convertir. Notre ministre est conscient de cette situation, mais, après ses propos, il ne nous a malheureusement pas donné son plan de bataille (en synergie avec son homologue de la Santé) pour changer le mode de prise en charge des patients ayant des pathologies psychiatriques.
Dr Pierre Francès Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
Depuis plus de vingt ans, nos responsables politiques ont pris la décision de modifier les conditions de la prise en charge des patients suivis dans les CHS (centres hospitaliers spécialisés). Ainsi, il a été décidé de manière très arbitraire une réduction drastique du nombre de lits au sein de ces institutions.
En conséquence, nombreux sont les patients qui ont dû changer leur quotidien dans le « monde des actifs » ; c'est-à-dire vivre dans un appartement, et gérer leur budget. Bien que certains acteurs sociaux aident au mieux ces patients, la plupart ont perdu rapidement pied, et se sont trouvés dans la rue sans but et avec des ressources très limitées (faute de faire les demandes adéquates dans les temps voulus).
Cette population qui évolue de manière chaotique dans la rue est une population non seulement fragile, mais très vulnérable. De ce fait, il est facile de comprendre les facilités que peuvent avoir certains fanatiques religieux pour les convertir. Notre ministre est conscient de cette situation, mais, après ses propos, il ne nous a malheureusement pas donné son plan de bataille (en synergie avec son homologue de la Santé) pour changer le mode de prise en charge des patients ayant des pathologies psychiatriques.
Dr Pierre Francès Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
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