Fils d’un modeste cordonnier, Dominique-Jean Larrey est né dans le petit village pyrénéen de Beaudéan. Orphelin de bonne heure, après avoir été pris en charge par l’abbé de Grasset, curé des lieux, qui se chargea de sa première instruction, Larrey va rejoindre à l’âge de 13 ans son oncle, Alexis Larrey, à Toulouse. Celui-ci est chirurgien en chef à l’hôpital Saint-Joseph de la Grave et fondateur du premier hôpital militaire implanté dans la ville rose.
Une thèse sur la carie des os
Durant les huit années suivantes, le jeune Dominique va se partager entre des études classiques au collège de l’Esquille dirigé par les Frères de la Doctrine Chrétienne et les cours aux écoles de chirurgie et de médecine de Toulouse où il se passionne pour la dissection anatomique, en 1785, il obtient à 19 ans, le premier prix de la Société Saint-Joseph de la Grave et est nommé « professeur-élève ». L’année suivante il soutient sa thèse sur la « carie des os» et reçoit une médaille de la cité de Toulouse. Il est initié aux activités maçonniques dans la loge des « Écossais Fidèles ».
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De Toulouse à Paris et de Paris à Brest, à pied
Diplôme en poche, Larrey monte à Paris en 1787... à pied ! Aimant les voyages et désireux de courir le monde, il a appris qu’on venait d’ouvrir un concours de chirurgien de la marine. Là encore, il est reçu haut la main et part aussitôt pour Brest là encore à pied ! Une marche qui va durer quatre semaines mais Larrey, touriste amateur, aime s’imprégner de la beauté des paysages, visite les ruines et s’arrête deux jours à La Trappe pour pleurer sur les infortunes romanesques du Comte de Comminges et d’Adélaïde.
Arrivé à Brest, Larrey passe un deuxième examen et en attendant de s’embarquer à bord de la frégate « La Vigilante », il suit les cours de Pierre Duret à l’école de médecine de Brest et s’initie au traitement chirurgical précoce des blessures et des plaies. Nommé chirurgien-major des vaisseaux du roi, Larrey va embarquer sur la frégate en avril 1788. Destination Terre-Neuve pour y protéger la pêche de la morue. Le voyage va durer six mois et la navigation va être souvent pénible, tant les tempêtes et coups de vents sont fréquents. Une épopée digne aussi d’un roman de Jules Verne ou de Jack London puisque Larrey, outre supporter la faim et la soif, va guérir l’équipage du scorbut, recueillir des naufragés sur la banquise et étudier les procédés curatifs des Esquimaux…
Malgré ce voyage riche en enseignements, Larrey sent que la vie à bord ne lui convient pas et il préfère rentrer à Paris suivre les cours de Desault à l’Hôtel-Dieu et de Sabatier à l’Hôtel des Invalides. Nous sommes en 1789 , la Révolution éclate et Larrey, qui se montre dans toutes les manifestations populaires, soigne les victimes de la Bastille et du Champ de Mars.
Créateur des « ambulances volantes »
En 1792, Larrey, alors que la guerre vient d’être déclarée à l’Autriche, est affecté comme aide-major à l’Armée du Rhin. Et dès les premiers engagements, sa bravoure fait merveille. Il brave l'interdiction interdisant aux officiers de santé, sur terre, de se tenir à moins d'une lieue des combats et à attendre leur fin pour secourir les blessés. Il observe à la lorgnette, la rapidité avec laquelle les batteries d'artillerie à cheval se déplacent et imagine les « ambulances volantes » à laquelle son nom sera désormais attaché, capables de suivre les combattants et de les secourir jusqu'au cœur de la bataille. Ce système d’«ambulances volantes » sera ensuite étendu aux autres armées françaises.
[[asset:image:6246 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]]La bataille sanglante livrée devant Mayence vaudra à Larrey par le Général Vicomte Alexandre de Beauharnais dans « Le Moniteur » : « Parmi les braves, dont l’intelligence et l’activité ont servi brillamment la République durant cette journée, je ne dois pas laisser ignorer le chirurgien-major Larrey, avec ses camarades de l’ambulance volante dont les infatigables soins dans le pansement des blessés ont diminué ce qu’un pareil jour a d’affligeant pour l’humanité, et ont servi l’humanité elle-même en contribuant à conserver les braves défenseurs de la patrie ».
Larrey et Bonaparte, une vraie amitié
En 1794, le programme d’« ambulances volantes » est approuvé par le conseil de santé et Larrey va prendre sa nouvelle affectation à Toulon comme chirurgien en chef de l’Armée de Corse où vient d’arriver un jeune général nommé Bonaparte. Le courant passe très vite entre les deux hommes, chacun séduit par le dynamisme et l’esprit d’initiative de l’autre.
Revenu à Paris pour épouser Mademoiselle Laville-Leroux, fille d’un ex-ministre des Finances de Louis XVI, Larrey va occuper la chaire d’Anatomie et de chirurgie militaire à l’école militaire de santé qui vient de s’établir au Val-de-Grâce. Mais Bonaparte le rappelle à lui, demandant au ministère « de lui envoyer au plus vite le créateur des ambulances volantes » dont il désire utiliser le talent au profit de son armée.
Dominique Larrey participe à la campagne d’Italie où il visite les provinces conquises, visite les hôpitaux, institue des écoles de chirurgie et porte remède à une épidémie d’épizootie dans le Frioul. Il organise aussi son « ambulance volante » formée de 340 individus, tant officiers de santé que sous-officiers et soldats. La légion ainsi formée se composait de trois divisions et à chacune d’elle était attachée douze voitures. Bonaparte fut très satisfait de cette légion chirurgicale et tint à le faire savoir à Larrey : « Votre œuvre est une des plus hautes conceptions de notre siècle et suffira à elle seule à votre réputation ».
[[asset:image:6251 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]]Désormais, Larrey et Bonaparte ne se quitteront plus au cours des dix-sept années qui vont suivre. Comme l’écrit le chirurgien à son épouse : « Je suis de ceux qui sont attachés par ds chaînes indestructibles au char du moderne Alexandre ».
Intrépide chirurgien surnommé « la providence du soldat »
Durant la campagne d’Egypte, on voit partout Larrey au combat, que ce soit à Alexandrie, aux Pyramides, à Jaffa, à Saint-Jean-d’Acre ou à Aboukir. En tous ces lieux on voit l’intrépide chirurgien, surnommé par les troupes, « la providence du soldat », être là où la mort l’appelle au combat pour lui arracher officiers et soldats blessés.
Les conditions sont dantesques car il faut improviser sans cesse, les moyens manquant cruellement. Et aux blessés s’ajoutent aussi les malades et les pestiférés. Ainsi Larrey va t-il installer ses ambulances à dos de chameau. « Je fis construire cent paniers en osier souple, deux par chameau, disposés en forme de berceau que l'animal portait de chaque côté de sa bosse, suspendus par des courroies élastiques au moyen d'une prolonge à bascule : ils pouvaient porter un blessé couché dans toute sa longueur ». À la bataille d’Aboukir, Larrey opéra sous le regard de Bonaparte le général Fugières qui se croyant à la dernière extrémité offrit au « petit caporal » un damas précieux recouvert d’or. Bonaparte reçu le présent et s’exclama : « Je l’accepte, mais c’est pour le donner à l’homme qui va vous sauver la vie ». Et il fit graver en or sur la lame ces deux noms : «Aboukir, Larrey ».
Un pionnier de la médecine humanitaire
Bonaparte ayant quitté l’armée d’Egypte pour venir renverser le directoire, celle-ci va aller d’échec en échec. Mais on voit un Larrey toujours aussi courageux, comme à la bataille de Canopé (1801) où on le voit indifférent aux balles ennemies ramener sur ses épaules un blessé jusqu’à une ambulance. Outre son activité de chirurgien, Larrey va aussi s’intéresser aux maladies endémiques sévissant en Orient, scorbut, dysenterie, éléphantiasis, peste… Pionnier de la médecine humanitaire, Larrey va obtenir lors du rapatriement des troupes à Toulon que les blessés soient embarqués les premiers.
Dès son retour à Paris, Larrey est fait chirurgien en chef de la Garde des Consuls et de l'Hôpital de la Garde le « Gros Caillou » par Bonaparte en récompense des services rendus en Orient.
Un maître de l’amputation coxo-fémorale
En mai 1803, conformément aux nouvelles dispositions de la réorganisation du monde médical, Dominique Larrey doit soutenir sa thèse de Doctorat, sous le titre : « Dissertation sur les amputations des membres à la suite des coups de feu ». Larrey est, bien sûr, passé expert en la matière après huit ans de campagnes militaires. Avant lui, il existait plusieurs blessures considérées comme désespérées, à commencer par les plaies d’armes à feu aux articulations. L’amputation du bras à l’épaule était jusque là presque toujours jugée inutile. Mais on considérait surtout comme utopique la possibilité du succès de l’amputation coxo-fémorale, c’est-à-dire de l’extirpation de la cuisse à sa jonction avec le tronc. Partant du principe que le devoir du chirurgien est de lutter contre la mort jusqu’au dernier moment, après avoir obtenu bien des succès dans l’amputation du bras à l’articulation avec l’épaule, dabs l’amputation des deux cuisses au même blessé, des deux jambes, des deux bras, Larrey résolut de tenter cette terrible opération qu’est l’extirpation de la cuisse. Après trois premiers échecs au cours de la campagne d’Egypte, Larrey devint un maître de l’amputation coxo-fémorale dans les campagnes ultérieures.
En 1804, Larrey est promu officier de la Légion d’honneur et décoré par Bonaparte en l’église Saint-Louis-des-Invalides.Mais Larrey va bientôt repartir sur les champs de bataille suivant fidèlement Bonaparte devenu le 2 décembre 1804 Napoléon 1er.
« Une force surnaturelle »
Une fois encore, Larrey fait merveille comme à Eylau par exemple où la neige tombe à gros flocons : « Les blessés arrivaient par centaines, on les couchait sur des débris de paille parsemés de neige. Les instruments échappaient aux mains des chirurgiens, engourdies par le froid. Mais leur chef, Larrey, puisant dans sa philanthropie, une ardeur surnaturelle, restait seul, de bout, infatigable, au milieu des cris de souffrance, courant, prompt comme l’éclair, d’un blessé à l’autre, sans autre distinction que la gravité de la blessure, passant d’une amputation à une suture, d’une suture à un trépan, d’un trépan à une extraction de balle, d’une extraction de balle à un pansement compliqué, enfin arrêtant partout d’une main ferme la douleur et la mort… ».
À Austerlitz comme à Iena, Larrey se dévoue sans relâche. Comme il le dit lui-même, « J’ai toujours conservé heureusement une force surnaturelle ». Il est fait sur le champ commandeur de la Légion d’Honneur par Napoléon qui passait près de son ambulance à Austerlitz.
Après les entrevues de Tilsitt en 1807 et de Erfurt en 1808, Larrey va rentrer à Paris où il reprend ses activités de chirurgien en chef de l’Hôpital de la Garde. Mais la guerre, en ces temps troublés, n’est jamais bien loin, et voilà à nouveau Larrey parti en campagne, cette-fois ci en Espagne avec l’armée commandée par Murat.
Larrey demande la crétion d’un « hôpital destiné à l’ennemi »
Arrivé outre-Pyrénées le 8 mars 1808, Larrey va critiquer l’attitude de Murat qui a engagé de jeunes recrues qui meurent par milliers de typhus et de dysenterie dans des hôpitaux épouvantables. Une fois encore, Larrey va faire montre d’humanisme, ne faisant aucune distinction de nationalité quand il s’agit de donner des soins à un blessé. À Valladolid il demande même la création d'un « hôpital destiné à l'ennemi » en raison d’une épidémie de typhus qui avait atteint les prisonniers, les femmes et les enfants, grande première qui lui vaudra l’estime et l’admiration des Espagnols et des Anglais.
En mars 1809, une partie de la Garde impériale est rappelée en France avec Dominique Larrey qui est victime du typhus. Dans ses mémoires il écrit : « J'aurais probablement péri sans les secours vigilants et assidus de mon élève, Alexis Larrey, mon cousin, jeune homme intelligent et donnant déjà de grandes espérances. À mon arrivée à Burgos, j'avais totalement perdu l'usage de mes sens et de mes forces... je conserverai toujours le souvenir des soins attentifs que Monsieur le Chirurgien en Chef Beaumarchef et Monsieur le Docteur Maisonade médecin de Burgos me prodiguèrent dans cette circonstance. » Finalement, Dominique Larrey arrive à Paris exténué le 4 avril 1809. Pour lui, « l'horrible et inexpiable guerre d'Espagne » est terminée.
300 amputations en une seule journée
À peine rétabli, Larrey repart en campagne, cette-fois sur les bords du Danube comme chirurgien en chef de la Garde, Heurteloup étant chirurgien en chef de la Grande Armée. À Essling (21-22-mai 1809) contre l'avis général, il ampute le Maréchal Lannes qui décède en quelques jours du typhus et non de l'intervention.
À Wagram, où il est créé baron d’Empire, Larrey va prodiguer ses soins à 1 200 blessés et pratiquer 300 amputations.
Après un nouvel « entracte » entre deux guerres, Larrey reprend en 1810 ses activités à l’hôpital du Gros-Caillou et commence à rédiger les cinq tomes de ses « Mémoires de chirurgie militaire et campagnes ».
Mais la campagne de Russie, la plus terrible de toutes les épopées napoléoniennes, commence en 1812 et, une fois encore, Larrey est de la partie comme chirurgien en chef de la Grande Armée, Desgenettes en étant le médecin en chef.
Dix mille blessés à soigner lors de la bataille de la Moskowa
Des 400 000 hommes qui ont franchi avec enthousiasme le Niemen en mai 1812, il ne va plus en rester que 30 000 six mois plus tard… Et parmi eux, Larrey « isolé au milieu de cette masse confuse, exténué lui-même de faim, de froid et de fatigue, trainant par la bride le dernier cheval qui lui reste, la barbe et les cils ornés de glaçons en forme de stalactites et n’ayant conservé de tous ses équipages qu’un thermomètre pendu à sa boutonnière qui marque 28 degrés au-dessous de zéro ». Lors de la bataille de la Moskowa, les Français vont perdre 20 000 hommes dont quarante généraux. Larrey après avoir pris un chirurgien dans chaque régiment va établir son ambulance générale au centre même de la ligne de bataille. Dix mille blessés vont passer par son ambulance. Obligé de se charger seul de toutes les opérations difficiles, Larrey va, en 24 heures, pratiquer près de 200 amputations d’un ou deux membres et cela alors que tout manque : paille, couvertures, charpie, linge à pansements… La viande des chevaux morts est utilisée pour faire du bouillon aux blessés qui, pour la plupart, périront lors de la retraite de la Bérézina. « Des régiments, des bataillons tout entiers, fondent, disparaissent et noircissent de leurs cadavres, la surface éclatante de ces plaines gelées », écrira Larrey dans ses mémoires. Au terme de cette retraite, Larrey arrive à Königsberg le 21 décembre 1812 atteint du typhus dont il réchappe soigné par le Dr Jacobi.
Quand la campagne de France commence en 1814 contre les coalisés du Rhin, le baron Larrey en est à sa 24e campagne consécutive ! Napoléon ne peut empêcher les coalisés d’arriver à Paris et se retire à l’île d’Elbe où Larrey veut le suivre. Mais Napoléon refuse : « Vous appartenez à l’armée, monsieur Larrey, vous devez la suivre ! »
Confondu avec Napoléon, Larrey échappe de peu à la mort
À Waterloo, Larrey est fait prisonnier par des lanciers prussiens qui, en raison de son teint, de sa taille et de la redingote grise qu’il porte le confondent avec Napoléon. Conduit à un général prussien, celui-ci se rend vite compte de la méprise mais, furieux, ordonne qu’on fusille sur le champ ce prisonnier. Le peloton est formé et un chirurgien-major prussien s’approche de Larrey pour lui bander les yeux. Mais, en faisant cela, il reconnaît le célèbre chirurgien français qui lui a, autrefois, donné des leçons de clinique à Berlin.
Ayant réussi à faire suspendre la sentence, le chirurgien prussien obtient que le prisonnier soit conduit auprès du généralissime Blücher. Celui-ci s’étant souvenu que Larrey a sauvé son fils au cours de la campagne d’Autriche lui donne des vêtements et de l’argent pour aller soigner à Louvain les deux blessures que lui avaient infligés les lanciers prussiens à la tête et au visage.
Brimades lors de la deuxième Restauration
De retour à Paris le 15 septembre 1815, Larrey subit les brimades de la seconde restauration, ses fonctions et sa pension étant supprimées mais il évite l’emprisonnement. Mais, à la suite d’un vote des chambres, pour ses services rendus aux soldats de toutes nationalités, Larrey recouvre sa pension en avril 1818. Larrey aura participé en 28 ans, à 25 campagnes, 60 batailles et 400 combats.
Larrey fait partie de la première promotion des membres de l'Académie royale de médecine, par ordonnance de Louis XVIII en 1820. Sa statue en marbre blanc, sculptée par Pierre-Alfred Robinet, siège toujours dans le hall d'entrée de l'Académie de médecine à Paris, rue Bonaparte. En 1829, il est élu membre de l'Institut, à l'Académie des Sciences où il succède à Pelletan. En 1831, il devient chirurgien en chef de l'Hôtel Royal des Invalides dont le gouverneur est le Maréchal Jourdan et où il retrouve 4 000 vétérans invalides avec lesquels il a participé à la campagne d’Espagne.
Larrey assiste au retour des cendres de Napoléon revêtu de son uniforme de Wagram
Après avoir rencontré à Rome, madama Laetitia, la mère de Napoléon, presque centenaire et aveugle, Larrey va assister le 14 décembre 1840 au retour des cendres de Napoléon revêtu de son uniforme de Wagram voulant « saluer une dernière fois l'homme qui par ses paroles et par son testament l'avait fait entrer dans l'histoire ».
Dans ses dernières années, membre du Conseil de santé des armées, il sollicite en 1842 une inspection médicale en Algérie. Il tombe malade en Afrique, maladie à laquelle, huit jours plus tard, il succombe à Lyon le 25 juillet 1842. Alors qu’il avait voulu être enterré « dans un petit coin du jardin de l’infirmerie des Invalides », ce qui fut refusé, une sépulture à perpétuité lui est donnée au Père-Lachaise, grâce à Arago. Depuis le 15 décembre 1992, son corps repose en la chapelle des Invalides. Ainsi vécut Larrey qui fut l’honneur de sa profession et dont Napoléon disait : « Quel homme, quel brave et digne homme que Larrey ! Que de soins donnés par lui à l'armée en Égypte, dans la traversée du désert, soit après Saint-Jean d'Acre, soit en Europe. J'ai conçu pour lui une estime qui ne s'est jamais démentie. Si l'armée élève une colonne à la reconnaissance, elle doit l'ériger à Larrey. »
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