Gascon, originaire du Gers, Sénac a fait l’essentiel de ses études médicales aux Pays-Bas chez un condisciple de Newton. Malgré de nombreuses jalousies et intrigues à son encontre, Sénac parvint à s’attirer les faveurs des grands du Royaume, puis de Louis XV lui-même. On le retrouve ainsi médecin de la Maison Royale et de l’hôpital de Versailles en 1733 avant d’être nommé médecin-consultant du roi en1738.
Il finit par être nommé premier médecin du roi en 1752, sans doute parce que Louis XV avait reporté sur le praticien l’affection qu’il avait pour le Maréchal de Saxe que Sénac avait soigné et assisté jusqu’à sa mort à Chambord en 1750. Durant ces années versaillaises, Sénac soigna Mme de Pompadour et guérit le Dauphin de la variole.
Un grand précurseur de la cardiologie
Par ailleurs, surintendant des eaux minérales du Royaume, Sénac doit surtout sa postérité à ses études sur les lésions du cœur et pour avoir été le premier à reconnaître l’œdème des jambes et la gêne respiratoire comme des symptômes significatifs des affections cardiaques.
Sénac avec son « Traité de la structure du cœur, de son action et de ses maladies » divisé en quatre parties (« Structure du cœur », « Usage et action du cœur », « Circulation du sang » et « Maladies du cœur ») restera comme un grand précurseur de la cardiologie.
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