Selon le dixième rapport "Les cancers en France" publié par l'Inca le 4 juillet dernier, la valorisation des hospitalisations dues au cancer a été estimée à 5,9 milliards d'euros en 2016, soit 28,7 % pour la chirurgie, 22,4 % pour la chimiothérapie et 11,2 % pour la radiothérapie. Quant aux dépenses en 2016 relatives aux molécules onéreuses anticancéreuses facturées en sus des prestations d'hospitalisation de court séjour, elles se sont élevées à près de 1,7 milliard d'euros, soit un peu plus de la moitié (51 %) du total des molécules onéreuses remboursées en sus des GHS.
Thérapies ciblées en augmentation de 54,8 %
Tous secteurs confondus, la part des thérapies ciblées est de 54,8 %, celle des chimiothérapies conventionnelles est de 26 % et celle des immunothérapies de 19,2 %. Dans le secteur public, les thérapies ciblées représentent 49,2 % de dépenses liées aux molécules anticancéreuses inscrites sur la liste en sus, suivies par les chimiothérapies conventionnelles (27,7 %) et les immunothérapies (23,1 %). Dans le secteur privé commercial, la part des thérapies ciblées s'élève à 72,3 %. Au total, quel que soit le secteur, plus de 80 % des dépenses d'anticancéreux sont concentrées sur huit molécules.
Hausse de 12,5 % de l'activité de cancérologie en cinq ans
Au final, de 2011 à 2016, l'activité hospitalière globale a augmenté de 11,5 % et l'activité de cancérologie de 12,5 %. Cette dernière est assurée pour plus de la moitié par les établissements publics (28,3 % par les CH et 24,2 % par les CHU-R), 20,7 % par le privé commercial, 20,3 % par les CLCC et 6 % par le privé non commercial.
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