Faut-il encourager la vaccination quoi qu'il en coûte au risque de générer une certaine confusion ? Les récentes déclarations des responsables de l'Agence européenne du médicament se sont pour le moins révélées imprécises comme l'a relevé le journal américain en ligne Evaluate Vantage après la revue Science. La question de la sécurité d'emploi des vaccins à ARNm est en fait au cœur du débat. Dans un premier temps, la présidente du PRAC (Comité d'évaluation des risques de pharmacovigilance), Sabine Straus, avait affirmé l'absence de cas de thrombocytopénies observées aux États-Unis avec les vaccins à ARNm. Mais Peter Arlett, à la tête de la pharmacovigilance de l'Agence européenne du médicament a ensuite reconnu l'existence de 25 cas de thrombopénies post-injection de vaccin Pfizer/BioNtech et 5 avec le vaccin de Moderna. L'Europe n'aurait d'ailleurs pas été épargnée par le phénomène. Onze cas avec le vaccin Pfizer et 2 avec celui de Moderna auraient été recensés dans l'Union européenne. Bref ces approximations comme le note Evaluate risquent de brouiller le message principal, à savoir les bénéfices des vaccins l'emportent largement sur les effets secondaires.
Brève
Les approximations de l'Agence européenne du médicament
Par
Publié le 04/05/2021
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

vaccin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Décision Santé: 325
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation