Avec le nouveau retard pris pour déployer les vaccins Janssen en Europe, le manque de doses va encore s'accentuer en France. Et l'Académie nationale de médecine de s'interroger dans son dernier avis. Comment atteindre une immunité collective dans l'Hexagone avec le même nombre de doses tout en assurant une protection individuelle satisfaisante ? Les sages ont pris en compte ces deux chiffres : 20% de la population française a été infectée depuis le début de l'épidémie et la couverture vaccinale de la population adulte ayant reçu la première injection s'élève à 18%. L'Académie avait déjà préconisé de différer l'injection de la seconde de vaccin à ARN messager de trois semaines au maximum chez les personnes âgées de moins de 50 ans. Or, deux études réalisées aux Etats-Unis et en Angleterre démontrent un taux d'efficacité de ces vaccins respectivement de 80 et 72% deux à trois semaines après la première injection. Conséquence, l'Académie recommande de « reporter la vaccination des personnes ayant été infectées par le Sars-Cov-2 à six mois après la date de positivité de leur test ». Le même délai est conseillé pour la date de la seconde injection de vaccin à ARN chez les personnes de moins de 55 ans. L'objectif est d'élargir les populations susceptibles de recevoir une première injection, notamment chez les enseignants.
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