L'extension de l'obligation à 11 vaccins chez les nouveau-nés depuis le 1er janvier dernier est l'événement médical le plus marquant de l'année, selon les résultats de notre enquête sur legeneraliste.fr. Près de la moitié des répondants ont retenu cette actualité devant l'arrivée des CART-T Cells en cancérologie ou la baisse historique d'un million de fumeurs enregistrée en un an.
C'est dire si l'obligation vaccinale a marqué les esprits. Un point d'étape en juin dernier mettait déjà en avant combien l'obligation facilitait la vaccination. Plusieurs études à l'instar de celle du LEEM, en septembre, ont montré l'impact positif de cette mesure sur la couverture vaccinale. Une récente étude de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) publiée dans Médecine et maladies infectieuses, réalisée sur Internet par questionnaire sur 1 000 mères d’enfants âgés de 0 à 11 mois nés après le premier janvier 2018, a démontré de façon nette la progression de la couverture vaccinale à 6 mois pour des valences qui n’atteignaient pas les objectifs de santé publique. Les taux ont augmenté de 8 points pour la vaccination contre l’hépatite B, et de 31 points pour la vaccination contre le méningocoque C.
En dépit des polémiques, ces résultats confirment que l'intuition d'Agnès Buzyn – il s'agissait d'une de ses premières décisions importantes après avoir accédé à ses fonctions – était la bonne.
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