– Depuis 2005, le volume des dosages de vitamine D a été multiplié par 10. Avec, en 2012, plus de 8 millions d’examens réalisés pour un montant remboursable de 144 millions d’euros (données pour tous les régimes).
– En parallèle, différents travaux ont mis en exergue l’importance de la prévalence des déficits en vitamine D en population générale. Selon l’étude ENNS 2006-2007, près de la moitié (43%) des adultes français seraient en déficit modéré ou sévère ( < 20ng/ml) tandis que 80% seraient en insuffisance ( < 30ng/ml).
– Ces chiffres posent toutefois la question des valeurs seuils définissant l’insuffisance en vitamine D. En 2012, l’Académie de Médecine soulignait la difficulté en la matière. Même si le sujet fait encore débat, globalement, tout le monde semble d’accord pour considérer que la concentration de 20 ng/ml correspond bien à la valeur en-dessous de laquelle on déclenche des effets physiopathologiques au niveau minéral et osseux.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque