L’accompagnement de fin de vie serait, suggère votre dossier (Le Généraliste n°2677, p. 8), au cœur des préoccupations des médecins généralistes. Nous ne pouvons que nous satisfaire du résultat de cette enquête mais qu’en est-il en réalité quand seulement 46% ont connaissance des termes de la loi, que 73% hésitent à aborder la question et que 80% des patients ignorent tout de son contenu.
De surcroît, connaître les termes de cette loi ne semble pas une condition suffisante pour aller au bout de cette question si délicate et si singulière.
Je déplore qu’il y ait au sein de notre corporation des ayatollahs qui défendent bec et ongles que toute sédation terminale relève du suicide assisté. Autant dire qu’ils se refusent à aborder la seule vraie question qui se pose dans ce contexte si particulier de toutes ces « chroniques d’une mort annoncée ».
Combien, par ailleurs, prennent le temps d’expliquer à celui qui vit cette fin tragique que la loi autorise le recours à la sédation en lui laissant, bien entendu, le droit d’en décider. Il en est de la loi Leonetti comme de la Bible ou du Coran : chacun peut en faire la lecture qu’il veut !
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