La fièvre hémorragique Ebola a tué 337 personnes dans trois pays africains (Guinée, Sierra Leone, Liberia), depuis début janvier, a annoncé mercredi l'OMS. Ce chiffre montre une hausse de plus de 60% en quinze jours par rapport au dernier bilan de l'OMS datant du 4 juin, et qui faisait état de 208 morts. Au total, la fièvre Ebola a rendu malade ou tué quelque 398 personnes en Guinée, 97 en Sierra Leone, et 33 au Liberia depuis le début de l'année.
Le virus Ebola, découvert en 1976 dans l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), peut être transmis à l'homme par des animaux sauvages, et d'homme à homme par des contacts directs. La fièvre Ebola, souvent mortelle, se traduit par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Les chances de survie augmentent pour les malades s'ils sont hydratés. Les personnes atteintes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions, selon l'OMS. Il n'y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola. Plusieurs vaccins sont au stade des essais, mais aucun n'est disponible pour un usage clinique. Il n'y a aucun traitement spécifique, et des médicaments sont en cours d'évaluation.
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?