Les troubles psychocomportementaux sont également très fréquents en Ehpad. Ils peuvent être liés à un syndrome confusionnel aigu. Dans ce cas, ils sont d’apparition ou d’aggravation brutale et doivent conduire à une enquête étiologique. L’agitation ou tout autre trouble du comportement doivent faire systématiquement rechercher une cause « curable » : douleur aiguë, rétention urinaire, constipation, etc. Par ailleurs, des troubles psychocomportementaux apparaissent souvent dans le cours évolutif des démences. Ils relèvent en premier lieu d’approches non médicamenteuses, qu’elles soient individuelles ou en groupe : stimulations sensorielles de type espace
Snoezelen, psychothérapies à médiation corporelle de type relaxation, activités telles que musicothérapie, éventuellement isolement du patient dans un environnement calme. La contention, toujours traumatisante, doit rester exceptionnelle. Lorsque ces mesures sont insuffisantes, le médecin peut être amené à prescrire des antidépresseurs et, éventuellement, de la rispéridone, seul antipsychotique à avoir l’AMM pour l’agressivité persistante liée aux démences, mais seulement après échec des mesures non pharmacologiques et lorsqu’il existe un risque de préjudice pour le patient ou son entourage.
« Il faut savoir utiliser les psychotropes avec mesure et prudence, en privilégiant les posologies les plus faibles possibles et en surveillant scrupuleusement la tolérance », souligne le Pr Limosin.
Des troubles psychocomportementaux fréquents
Publié le 11/11/2016
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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