La fatigue représenterait 10 % des accidents n’impliquant qu’un seul véhicule en France. Or, la rhinite allergique (RA) a un effet en propre sur la somnolence, indépendamment de l’effet sédatif des antihistaminiques H1.
L’enquête épidémiologique EVEIL, mise en place par les laboratoires Menarini, s’est fixée pour but d’évaluer le retentissement des RA sur la vigilance diurne et la conduite automobile. Menée chez plus de 3 850 patients adultes atteints de RA non traitée ou mal contrôlée, cette étude a montré que 30,3 % des patients présenteraient une somnolence modérée ou sévère et 39,3 % un manque de vigilance au volant en rapport avec cette pathologie. Et 63,8 % rapportent que leur RA a des effets sur leur conduite tels que ne pas avoir eu le bon réflexe, avoir commis une faute de conduite inhabituelle ou avoir dû s’arrêter au bord de la route. Les recommandations de l’EAACI/ARIA préconisent l’utilisation d’antihistaminiques H1 sans effet sédatif.
Le ministère lance une stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé »
Les fongémies liées aux injections de drogues, un tableau clinique particulier
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal